dimanche 19 octobre 2014

YAMAHA 1200 Vmax : "ORANGE PRESSEE".

Dans ce post, je vous présente Bernard.
Lui aussi fan des motos de caractère, motard depuis de nombreuses années et président du Vmax  Club des Volcans.
Un président bien dans ses tiags et fier de l'être, la preuve en image.
 
 
 
Ce Vmaxiste de longue date a déjà essoré un Vmax et il devenait urgent d'en changer, bien qu'il ait botoxé au jus d'orange sa petite vieille, il lui offrit une retraite bien méritée.
 
 
 
En 2013, il fait l'acquisition d'un Vmax de 1994, déjà préparé au niveau de la partie cycle ( train avant complet de 1300 Hayabuza et roue arrière de 1100 gsxr plus ligne d'échappement Hindle Stampeeter ) mais laissé sans entretien et demandant donc un gros lifting.
Voici le Vmax lors de l'achat.
 
 
 

Rendez-vous est pris pour l'hiver 2013-2014.
AU TRAVAIL !
 Il me faudra 4 heures pour désosser le Vmax et un constat s'impose : la partie cycle a souffert, en témoigne la rouille présente un peu partout.


Le réservoir et le bras oscillant sont en piteux état.
 

 
 
Pour partir d'une base saine, je fais sabler un maximum de pièces afin d'identifier d'éventuels problèmes de soudures. Le réservoir est trop abîmé pour le restaurer et je devrais en trouver un d'occasion, en bon état.
Voilà le cadre après le sablage : RAS.
 
J'ai fais aussi micro-biller les deux couvre-culbuteur car la peinture et le vernis étaient trop oxydés pour être repeints ainsi. 


Après avoir préparé et dégraissé toutes les éléments, j'attaque la peinture.
D'abord, je couvre les parties métalliques d'un apprêt au phosphate, certes polluant mais excellent antirouille.
 
 

Puis je peints le cadre et le bras oscillant d'un gris anthracite métal choisi par son propriétaire.

 
 


72 heures plus tard, je peux commencer le remontage des autres éléments repeints en noir.
J'ai acheté un superbe réservoir en parfait état (90 euros sur LBC).
 
 

Le faisceau électrique est installé.
 
 
 
Vient ensuite le cas du moteur. Bernard souhaite que je le peigne en gris métal.
C'est un travail fastidieux, pénible et demandant beaucoup d'application.
1- boucher tous les orifices
2- karchérisez à chaud pour éliminer la peinture abîmée
3- ponçage général méticuleux au papier 400 à l'eau
4- un 2ème coup de karcher
5- dégraissage complet au méthiléthilacétone non gras
6- élimination des dernières poussières à la soufflette

Il m'aura fallu 6 heures pour préparer le moteur avant de le peindre en gris métal.
Je n'utilise pas de haute-température mais une peinture polyuréthane haut de gamme.
Je pense que 80 pour 100 du résultat dépend avant tout de la préparation très soignée du support. J'ai précédemment utilisé cette méthode sur de nombreuses autres restaurations avec succès, dont mon Vmax JPS peint il y a presque 10 ans et toujours nickel.

 
 
 
Voila le bestiaux en cours de peinture.

 
72 heures de séchage sont nécessaires avant d'attaquer le remontage.
Je revois tous les roulements ( nettoyage et graissage ), axes, filetages et remplace les vis abîmées.

 
 
 
 Il est temps de passer à un gros morceau :
 le nettoyage soigné et le réglage de la rampe de carbus.
En effet, le fait de stocker la moto pour l'hiver avec peu d'essence dans le réservoir ( celui-ci n'étant pas vernis ou résiné à l'intérieur, il se forme une fine pellicule de rouille qui va irrémédiablement boucher les gicleurs de ralenti, voir le filtre à essence, au prochain démarrage printanier. Ajouté à cela, les dépôts de l'essence évaporée des cuves et on obtient une carburation défectueuse.
Il faut donc ouvrir et tout nettoyer en prenant grand soin de ne pas abîmer les minuscules orifices des gicleurs de ralenti .

 


Bernard a fait peindre la carrosserie et les jantes en orange tri couche nacré métallisé par Fanatic color.
De plus, il a fait couvrir la selle d'un Skaï gris métal à effet carbone, accordé au moteur.


Remarquez les nouveaux amortisseurs de Kawa ZRX 1100 que j'ai reconditionné et qui remplace avantageusement ceux d'origine bien fatigués.


 

J'installe et raccorde le nouveau compteur AceWell.

J'en termine avec le montage du garde-boue avant et de la coque arrière.
Il manque le pouf passager.



Essence, huile, liquide de refroidissement et Vroum, le Vmax craque au quart de tour.
Il a besoin toutefois d'une bonne synchro de carbus.
 
Les énormes et disgracieuses écopes seront remplacées par des Badan peintes en gris métal. 
 

 
Miss Vmax est relookée, au grand bonheur de Bernard qui s'empressera de la chevaucher pour quelques longs trips en solitaire afin d'apprécier ces moments de liberté.
Moments devenus rares où la moto nous permet encore de s'échapper de ce monde de plus en plus liberticide.
 
 
 
Salut Bernard et bonne route en Vmax.
 
 

dimanche 27 juillet 2014

SUZUKI GSX 1100 : PETITES EVOLUTIONS

Voici quelques évolutions destinées à améliorer la vie à bord :
Eclairage
Fixations bloc-disque

J'achète sur le net de superbes projecteurs équipés de LED de 4ème génération particulièrement puissantes   ( appelées CREE LED ), qui ne consomment que 15 watt et diffusent une lumière très blanche. Le corps est en fonte d'aluminium et étanche. La finition est magnifique.
Je décide de les installer  entre le réservoir et le moteur par le biais d'une platine alu visée sur les anciennes fixations des klaxons. Je les alimente à la place des feux de croisements.



A la nuit,  je réglerais la hauteur des faisceaux lumineux.

Bloc-disque : jusque là,  je le rangeais sous la selle, m'obligeant à l'ouvrir à chaque utilisation.
Je décide donc de fabriquer une platine en carbone, recevant le bloc-disque et facilement accessible sans devoir ouvrir la selle. 
Je l'installe au-dessus de la pédale de frein.




Une photo de la plaque de pot Yoshimura.

Plus d'autres pour les fans!





Remarquez la selle : je l'ai dé-houssée pour ajouter une couche de mousse de 5 mm de faible densité afin de la rendre plus "ronde".  




lundi 19 mai 2014

SUZUKI GSX 1100 : PHOTOS DE BALLADE

 Aujourd'hui, la météo nous annonce une tempête de ciel bleu sur la France.
Et il n'en faut pas tant pour décider d'une ballade dans notre Auvergne, où la nature renaît après un hiver enneigé.
Avec mon ami Cézar et son Vmax 1200 fraichement repeint et équipé du V-boost, nous partons pour un tour complet du massif du Sancy, soit 160 à 200 bornes de routes secondaires ( pas encore limitées à 80 km/h ) et de virolos bien serrés.
Nous partons tranquillement sur un rytme de ballade rapide mais trés vite, Cézar met son "Laguiolle" entre les dents et envoie du paté. Il faudra deux nids de poules en plein virage et un gros raclage de béquille pour nous calmer.
Une boisson chaude au Mont d'Or et nous repartons en constatant qu'un grand nombre de motards n'était pas tous au GP de France du Mans mais bel et bien dans nos contrées.
Dans la descente de la "Cote du Mont d'Or", nous saignons quelques Harleys en sortie de club pour ensuite rentré par Besse. En passant à La Sauvetat, nous faisons une petite halte chez Motos-Passion, histoire de faire un coucou au père François. Une bien belle journée.




En détaillant les photos ci-dessus, vous aurez peut-être remarqué que les étriers rouges Tokico ont laissé leur place à des Nissin 4 pistons noirs.
La raison à cela est que je n'étais pas satisfait du freinage avant : poignée spongieuse malgré une bonne purge et un manque de puissance surprenant.
La cause venait d'une fuite sur un piston de l'étrier droit. Le kit réparation coutant 85 euros pour les 6 pistons, je me suis décidé à les remplacer par des Nissin 4 pistons qui trainaient dans une caisse.
Les fixations étant les mêmes, je tente le coup.
Plaquettes neuves, purge et c'est parti.
Les Nissins donnent un bon feeling au levier : progressifs mais avec une attaque franche, puissants mais dosables et endurants. C'est top.



Vue sur le lac d'Aydat et au fond, les monts du Forez.