mercredi 1 mai 2013

1995 : DEBUT DE L ERE VMAX



1995 : Le temps est venu pour moi d'entrer dans une nouvelle ère : celle du VMAX.

Cette moto chamboule en moi tous les codes motocyclistes ( un vrai strike neurologique ).

En 1986, j'avais eu à ma disposition le temps d'un week-end, une Yamaha 1200 Vmax, afin d'encadrer un grand défilé rétrospectif des Pompiers de Clermont-Fd. Ma mission était de déplacer une journaliste du Service Vidéo de la ville. Étant à fond dans le TT, j'avais solliciter une moto auprès de Christian Rougerie, le patron d'Auvergne-Motos qui me sorti d'expo une Vmax modèle US en 145 cv. 
LE CHOC !
 J'avais entre les jambes le dragster sulfureux imaginé par Yamaha, pour les Ricains. Cette rencontre avec la bête m'aura marqué à vie.

 En avril 1995, après de nombreuses années à enduriser, j'achète donc mon premier Vmax. 

 
 
Il est d'origine, avec une peinture jaune que je vais changer par une peinture perso  "Purple candy" et à l'aérographe, je peints sur le faux réservoir, l'affiche du film culte "Mad Max". Je remplace la selle par une Corbin US et j'adapte un dosseret de selle de Honda 750 vfr. Plus quelques accessoires bien choisis, des alus polis, un silencieux Marving et mon Vmax est reloocké.


Pendant 2 ans, j'apprends le Vmax et je fais le constat suivant : cette machine a un vrai caractère bien trempé comme je les aime mais qui demande beaucoup d'attention à son guidon car si le moteur est jouissif, son comportement routier est plus que surprenant.

En faits, elle est pleine de défauts : guidonnage, louvoiement, lourdeur, sans freins, peu d'autonomie, pas de protection et inconfortable. Tout cela est peu flatteur mais heureusement que son moteur est là pour essayer de me faire oublier le reste. Il faut donc que je m'emploie à trouver des solutions pour corriger ses défauts voir les faire disparaître.

C'est ce que je vais faire sur mon deuxième Vmax acheté en 1998.

 Dans un premier temps, je remplace la roue arrière par une de 1100 gsxr et son pneu sportif en taille basse. Le résultat est à la hauteur du prix de la modification (très chère à l'époque) et j'évalue le gain en comportement routier de l'ordre de 50 pour 100 en mieux. Je suis satisfait et pour aller plus loin, je change l'avant par un de 1100 gsxr (encore) en inversé. De mieux en mieux : plus 30 pour 100 de gagné en tenue de route et surtout un freinage à la hauteur des performances moteur. Mon Vmax teint enfin la route.

Le problème dans tout ça, c'est qu'inconsciemment, je viens de mettre un bras complet dans l'engrenage du "tuning" très en vogue en cette période. Et comme depuis longtemps déjà, je n'aime pas roulé avec la moto de "Mr tout le monde", je m'embarque à fond dedans.

Comme vous pouvez le constater, je m'éclate complètement sur la peinture qui n'a plus de secret pour moi. J'apprivoise doucement l'aérographe en peignant une tête de Prédator sur le faux-réservoir. Je me décide à faire chromer tous les alus polis qui demandaient trop d'entretien.


Pendant l'hiver, j'entreprends la restauration complète d'un Vmax sans modification. Mon idée de départ était d'en conserver un d'origine mais finalement, je le vendrais quelques mois plus tard.

En 2001, sous l'impulsion de Bernard, le Vmax Club des Volcans voit le jour.

Nous nous déplaçons sur les rassemblements Européens de Vmax et à celui de l'île d'Elbe, un italien me fait une judicieuse réflexion : " Ma ta moto est uno des plous belles dé la concentrasionne mas y a trop dé la color" !!!

Et il a bien raison, j'ai trop forcé sur la peinture. Je dois revenir à une déco plus sobre et de bon goût. Cette hiver, je la peints en violet candy et gris argent, c'est décidé.

Quelques mois plus tard, voila le résultat. Merci le rital pour le conseil !

J'en profite pour installer une ligne d'échappement Hindle et Yves Moillo me refait la selle avec du gel incorporé dans la mousse. La Prédator restera ainsi de nombreuses années et en 2005, au rassemblement d'Hourtin organisé par le Vmax Club de l'Ouest, elle gagnera le concours tuning amateurs.

En 2009, je finirai par la vendre à un Vmaxiste du Club.
 Car depuis 2004, je me suis lancé dans un autre projet, toujours autour du Vmax mais avec l'idée en tête de faire différent et surtout, de lui installer une grosse roue arrière en 250 x 18.

C'est la naissance de mon Vmax JPS.
Pourquoi JPS ? Simplement parce que je trouve superbe la déco des F1 Renault et Lotus des années 75-80 et que je me suis toujours dis qu'un jour, je peindrai une de mes motos sur ce thème noir et or, simultanément très classe et sobre. 
A l'époque, les cigaretiers sponsorisaient le monde mécanique, d'où la présence de JPS .


Je me mets en quête d'un autre Vmax que je fini par trouver chez Motos-Passion. Le patron, François, avait à l'époque une grosse clientèle de Vmaxistes.
Il est de décembre 1986 et n'a que 40000 km.
Son état est bon mais m'importe peu puisque je vais le modifier complètement.
 Quatre heures de démontage et le cadre est à nu.
 
 
Direction le sablage.
 
 Après vérification et reprises de certaines soudures, j'apprête l'ensemble des pièces.
 
 
 
Puis peinture noire.
 
 
 
 
 
 Viens ensuite le tour du moteur et sa préparation avant la peinture, un travail pénible et long.
D'abord, boucher tous les orifices, puis lavage à haute pression à 90 degrés.
Dégraissage finale au diluant à peinture et ponçage complet du bloc au papier 400 à l'eau.
Trois heures après, nouveau lavage à chaud et dégraissage.
 
 
Je peux enfin peindre. J'utilise de la peinture polyuréthane auto de très bonne qualité que j'applique en trois couches espacées de 20 minutes chacune.
 
   
 
 
Je fais microbiller les couvre-culbus avant de les apprêter et de les peindre en doré avec les autres pièces.   
 

 J'en profite pour vérifier le pastillage de la distribution : RAS les jeux sont dans les cotes de tolérance constructeur.
 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire